Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

NAPOLÉON ET LE MONDE DRAMATIQUE 237

P. 215. L'auteur ne cite pas la représentation du 21 nivôse an XIII à laquelle assista Napoléon; « je n’ai pu, écrit Stendhal, bien juger la Mère jalouse; je regardais l'Empereur ».

P. 259 « On éleva à Moscou un théâtre »; non, on se servit d’un théâtre qui avait échappé à l'incendie, le théâtre Pozdniakov.

P. 341. On aurait voulu que l’auteur eût rappelé le jugement de Napoléon sur l’Zntrigante : « platitudes et inepties… la cour maltraitée d'une manière plate et bête. jamais on n’a laissé ainsi avilir la cour; cette pièce aurait été funeste à l'opinion, si elle n’était pas si maladroite et dépourvue de talent ». Savary eut ordre de faire cesser les représentations de cette « misérable comédie ».

P. 347. Napoléon aborde à l'ile d’'Elbe, non le 3 avril, mais le 4 mai.

P. 350. Le chiffre des subventions est inexact; l’Académie impériale de musique devait recevoir par mois 57.000 francs et non 5.700, et l'Opéra Buffa, 14.000 et non 10.000.

P. 400. Sur Chénier, on pouvait dire que le 31 décembre 1806, Napoléon écrit à Fouché que si le poète se permet le moindre propos, il sera envoyé aux îles Sainte-Marguerite ; que le temps de la plaisanterie est passé; que Chénier n’a plus qu’un seul droit, le droit de rester tranquille ; — on voit, comme dit Morellet, que Chénier « n’était pas très bien voulu » — mais