Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

SG4 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

si souvent sur le tyran de sa jeunesse, sur celui qu’il nomme un profond, sec et noir coquin, sur Raillanne, il est curieux que Stendhal ne dise pas ce que devint ce précepteur si détesté, et certes, s’il s'entretenait de Raiïllanne, vers 1816, avec Barral, dans le beau jardin de La Tronche, Barral et lui savaient que Raillanne était tout près d’eux et dirigeait depuis 1813 un pensionnat à La Tronche même.

P. 220 « un M. de Bonnard »; La Harpe que Stendhal qui, dans Henri Brulard, le traite d'intrigant, de froid génie et de Jean Sucre de la première ligne, me pardonne de citer La Harpe — a dit que Bonnard était de la bonne école et avait fait de bons vers ; Grenoble n’avait donc pas absolument tort delire et de citer M. de Bonnard que Stendhal n’a pas lu et qualifie de « petit Dorat ».

P. 221 «Je voyais défiler la légion allobroge, celle, je crois, qui fut commandée par M. Caffe, mort aux Invalides, à 85 ans, en novembre ou décembre 1833 ». Caffe est mort, en effet, aux Invalides, le 10 décembre 1835 et il était né à Chambéry le 28 avril 1751; mais il ne commanda pas la légion allobroge ; il fut capitaine de la 4'° compagnie franche à l’armée du Midi (24 juillet 1792) et entra, comme capitaine, en février 1795, au 53° régiment d'infanterie. Il est plus probable que Beyle vit la légion allobroge, celle qui avait pour chefs Busigny, Doppet et