Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

LE BRULARD DE STENDHAL 263

1800, il était relevé de sa suspension et admis à la retraite. « J’ai eu l'honneur, écrivait-il alors au ministre Carnot, de partager avec vous les effets de la rage des fructidoriens, qui, en me faisant grâce dela déportation, je ne sais pourquoi, m'ont ôté les moyens d'exister. Vous me les avez rendus par votre puissante recommandation auprès du premier Consul, mon ancien collègue. » Corbeau est surtout connu parce qu’il adopta le fameux Rousselin, lequel se nommait à la fin de sa vie Rousselin de Corbeau de Saint-Albin.

P. 192-193 voir sur le libraire Falcon (ainsi que sur le club de Grenoble) les Souvenirs de Duviquet, p. 94. Il parait que, malgré son jacobinisme, Falcon était encore suspect et qu’ «il avait un habit marron et une grecque crêépée qui contrastait avec les coiffures à la Titus de ses frères et amis. » Mais Beyle à raison de le tenir pour un « chaud patriote », et en 1820, dans l’année même que Stendhal cite comme lannée où mourut Falcon, sa librairie était, avec le club Aribert, le seul établissement exclusivement fréquenté par les libéraux ; dans la salle de lecture du magasin comme dans celle du club Aribert, le portrait de Grégoire était placé en évidence. ‘

P. 205. Il est curieux que Stendhal qui revient .

1. Lettre du préfet de l’Isère, du 30 avril 1820.