Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870
A0 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES
femme (Camille dittoujours « la femme du roi » et ne dit jamais « la reine ».)
La vérité. vous êtes pénétrés el comme investis de sa lumière (Camille emploie volontiers le mot investi en ce sens figuré).
Dans une place où j'entre par la brèche du château des Tuileries. (Camille écrit à son père le 13 août : « Nous sommes entrés ici ! par la brèche du château des Tuileries »).
Le canon est devenu la dernière raison du peuple (Camille écrit dans la même lettre du 15 août à son père: « mon ami Danton est devenu ministre de la justice par la grâce du canon »).
Mais voici la phrase capitale, décisive, qui achève notre petite démonstration. Nous lisons dans la circulaire : La faiblesse, comme Feau, ne gagne que les parties basses et ne tombe que dans les âmes serviles et superstitieuses. Camille avait déjà employé cette comparaison dans son journal : « Comme l'eau, dit Plutarque, va toujours gagnant les parties basses, la superstition s'insinue de même dans les âmes faibles », et encore : « Comme l’eau gagne les parties basses, dit Plutarque, la superstition s’écoule naturellement chez les âmes basses et chez les peuples esclaves *. »
4. Au ministère de la justice.
9, Révolutions de France et de Brabant, n° 23, p. 459 et n°19, p.41.