Historiens et marchands d'histoire : notes critiques sur des récents : La duchesse de Chevreuse ; La Tour du Pin ; Les vainqueurs de la Bastille ; Les discours de Danton ; Les volontaires nationaux ; Dumouriez ; Le général Dours, Stanislas Fréron ; Hohenlinden ; Le duc d'Enghien ; Duroe ; Étiene de Laclos ; Napoléon et le monde dramatique ; Madame de Genlis ; Delphine de Custine ; Le Brulard de Stendal ; A la barre de l'histoire ; La jeunesse de Louis-Philippe ; La guerre de 1870

68 NOTES CRITIQUES SUR DE RÉCENTS OUVRAGES

« des bataillons de réquisition, ainsi que le bataillon du Mont-Ferme. » Pas du tout.

Le 4° a été levé sur l’ordre des commissaires de la Convention (15 novembre 1792) qui prescrivaient de former un 4° bataillon des BassesAlpes et il fut formé le 31 janvier 1793. On le nomme aussi bataillon des chasseurs des Alpes.

Le 5°, formé du 3 au 5 août 1793, est composé de volontaires.

Quant au bataillon de Mont-Ferme (et non du Mont-Ferme), ce n’est pas, comme on le croit, un bataillon des Basses-Alpes ; c’est un bataillon de l'Ain, c'est le bataillon de Saint-Rambert (dont le nom révolutionnaire est MontFerme), et ce bataillon s’appela ensuite le bataillon des sans-culottes de l'Ain.

D'ailleurs, on oublie de nous dire que le 4er bataillon des Basses-Alpes fut amalgamé dans la 45° et le bataillon de grenadiers dans la 5° provisoire.

Haures-Arres. On ne cite pas un bataillon de chasseurs des Hautes-Alpes qui fut formé le 10 avril 1793 et eut pour chef le fils de Kellermann. ALpes-Maririmes. On ne nous en parle pas, je ne sais pourquoi. Il y eut pourtant un 1° bataillon, et ce bataillon dont le recrutement fut commencé le 27 avril 1793, se rassembla à Antibes le 28 mai et s’organisa à Cuers le 19 juin.

‘Arnècue. « 3 bataillons, nous dit-on, dont un