L'Affaire Naundorff : le rapport de M. Boissy d'Anglas, sénateur

EXAMEN DES PREUVES 101

L'aïeul des pétionnaires était donc bien Français, et ils ont raison de se prévaloir d’une descendance ainsi prouvée.

On va voir les preuves certaines, positives et officielles, les seules que le rapporteur de la Commission a recherchées jusqu'ici, s’accumuler etrendre de plus en plus éclatante l'identité de Naundorff et de Louis XVII.

Nous donnerons d'autre part quelques-unes des preuves morales qui sont innombrables et qui établissent cette vérité éclatante à notre avis, sauf pour ceux que l'esprit de parti aveugle (4).

Troisième preuve d'identité dé Naundorff et de Louis XVII.

Actes d'état civil émanant des autorités néerlandaises.

Naundorff passa ensuite en Hollande où il prit, comme il l'avait fait en Angleterre, ses titres, noms et qualités, avec le consentement du Gouvernement, ainsi qu'on va le voir(5).

Il mourut à Delft, en 14845, après s'être signalé comme nous allons l'expliquer, et le bourgmestre de la ville accepta, après en avoir référé au garde des sceaux, qui

4. Expression sévère. — Mais ce langage est habituel aux naundorffistes. Ce sont des mystiques. Ils ne se trompent pas. Ils voient. — Les autres, seuls, sont aveugles.

5. On va voir le contraire. — Et on l’a déjà vu

(note 4 de la page 24 du Rapport).

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