L'année de la peur à Tulle
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mésurage sur les blés fussent supprimés jusqu’à la prochaine récolte.
Le 11 avril, nouvell2: délibération du Conseil au sujet de l'approvisionnement du seigle. Il est décidé que M. Floucaud de la Pénardille, juge de la bourse de Tulle, et M. Brival, se rendraient auprès de la municipalité de Clermont-Ferrand et de « toutes autres personnes s’il le fallait » pour se procurer le seigle nécessaire à l'alimentation de la ville.
Le grenier public fonclionaa jusqu'en octobre 1790. Le 28 novembre de cette même année, M. Lacombe Roussel, officier municipal, en qualité de trésorier du comité de subsistances, présenta le compte de l'emprunt patriotique montant à la somme de 67,188 livres 3 sols 3 deniers qu'il avait reçue, et de la dépense de 67,177 livres 11 sols 6 deniers; de sorte que la recette excédait la dépense de 10 livres 11 sols 9 deniers.
11 fut décidé que le compte général de l’achat et vente des grains, avec les noms des généreuses personnes qui avaient participé au prêt patriotique par les différentes sommes qu’elles avaient remises aux commissaires, seraient imprimés, publiés et affichés.
Quelques mois avant ces évènements, l’Assemblé: constituante, par les lois des 22 décembre 1789 et 8 janvier 1790, avait décidé que la territoire des anciennes provinces de la France serait divisé en déparlements dont la circonscription devait être subsliluée à celle des généralités. En vertu d’un brevet en date du 6 mars 1790, M. l'abbé Fénis de Lacombe, grand prévôt de la cathédrale de Tulle, abbé commandataire de Boscheaut ; de Chiniac, lieutenant général de la sénéchaussée d'Uzerche, et Malden de la Bastille, licutenant général au siège sénéchal
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