L'année de la peur à Tulle

CHAPITRE Il

L'AFFAIRE DE FAVARS

Les plaintes des paysans. — Tentative pour ouvrir l'étang. La maréchaussée charge la foule. — La garde citoyenne se rend à Favars. — Les blessés, —- Tiemande de cent hommes de cavalerie pour rétablir et maintenir l’ordre public. — Les prisonniers. — Une députation de la ville de Brive envoyée à Tulle. — Une seconde. envoyée à Paris. — L'alliance des villes de Tulle, Brive, Uzerche et Ussel. — Les prisons insuffisantes pour contenir les prisonniers. — Les interrogatoires des accusés. — Le jugement. — L'opinion publique, — La:potence à Tulle. — La cour prévôtale dénoncée à l’Assemblée nationale,

Le grenier public se remplissait, les arrivages et la vente des grains se faisait d’une façon régulière, mais les campagnes environnant la ville, encore sous la domiuation de tyranneaux irréconciliables, souffraient de leur dure autorité. La peur régnait toujours dans lcs environs, cependant le paysau sentait qu’il pouvait secouer le joug féodal qui l’étreignait encore et espérait que les juges