L'année de la peur à Tulle

bonne volonté de nos citoyens d’adoucir le sort deces malheureux, et qu’on desire bien ardament les voir se justiffier.

Fait et arrêté dans la chambre du Comité permanent de la ville de Tulle, le trente janvier mil sept cent quatre-vingt-dix, à onze heures du matin.

Duclaux, lieutenant de maire; Darcambal ; Leyx, lieutenant général en l'élection ; Seilhac ; Borderie ; de Vernejoux ; Sastelon ; Sudour.

Ce même jour la nouvelle municipalité de la ville de Tulle prêtait le serment de « maintenir de tout leur ponvoir la Constitution du royaume, d’être fidèle à la nation, à la loi et au Roi et de bien remplir leurs fonctions ».

Il est à remarquer que pas un seul des signataires cidessus ne faisait partie de cette nouvelle municipalité qui était composée de :

Maire : M. Meion de Pradoux, avocat du roi au présidial ;

Offciers municipaux : MM. Villeneuve, avocat ; Laborderie, médecin; Sclafer de Chabrignac, avocat; Mesnager, prêtre; Lacoste, avocat; Meynard, bourgeois ; Faugeyron, avocat, et Sudour, procureur ;

Procureur de la commune : M. Brival, procureur du roi au Présidial de Tulle.

Dès ce jour, M. le comte de Cosnac et les autres députes de la commune de Brive ayant échoué dans leurs projets, deux partis bien tranchés se formerent à Tulle, Brive et Uzerche, l’un réclamant la liberlé de Durieux et des prisonuiers de Favars, l’autre demandant une sévère punition pour tous.

La ville de Brive envoya une députation extraordinaire à la commune de Paris, afin de l’intéresser au sort des