L'année de la peur à Tulle

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Repond que s’il les voyait il les reconnoitroit mais pas autrement et ne sçavoir le nom d'aucun.

Requis de dire s’il à remarqué dans la melée de Favars le particulier qui a tiré le premier coup de fusil ?

Repond n'avoir pu remarquer par qui avoit été tiré le premier coup de fusil, -

Interrogé s’il avoit aucune arme ou outil ?

Repond et denie ledit interrogatoire.

Interrogé comment se nomme le maître de l'attellier, et si] suivit les autres jusqu’à Favars el quel etoit le nombre de ceux qui le suivirent, et comment ils s’appellèrent

Repond que le conducteur de l’attellier s'appelloit Simon, qu'il ne vint pas à Favars et que le nombre de ceux qui s’y rendirert etoit de dix à douze dont il se rappelle le nom de quelques-uns, savoir le nommé Brette, Guillaume Boutte et Louis Sourdet de la paroisse de Roziers et ignore le nom des autres.

Interrogé si aucunes d: ces manœuvres avaient d'armes ?

Repond que non.

Antoine Mamy, âgé d'environ vingt ans, RpRNTENT originaire du bourg de Venarsal y habitant.

Interrogé de dire avec qui se rendait il à l'étang de Lachamp le jour indiqué pour la pesche et pour quel motif ?

Repond qu’il s’y rendit seul par la curiosité de s'informer pourquoi on sonnoit le beffroit dans la paroisse de Favars.

Luy avons representé qu’il ne dit pas la verité puisqu'il a cydevant convenu y etre allé avec un jeune homme.

Repond et explique son precedent interrogatoire et dit que le jeune homme avec lequel il fut arrêté n’étoit pas venu avec luy mais qu’il l’avoit rencontré en chemin.

Interpellé de nous dire s’il avoit eu connaissance avant le vingt quatre du mois de janvier dernior du projet de pesche de l'étang de Lachamp et s’il s’etoit jamais trouvé dans des circonstances semblables, soit pour ouvrir des etangs soit pour planter des mays.

Repond et denie lesdits faits.