L'année de la peur à Tulle
ue Gil
moment, à fomenter la discorde et à exciter les paysans de Sainte-Féréole, Saint-Hilaire, Saint-Germain, ete., à détruire les étangs de leurs environs. D’autres causes, assurément, poussaient nos paysaps à agir contre certains des anciens seigneurs. Ils n’avaient pas oublié les exactions de la veille, les méfaits des tyranneaux de village comme les L. D. de Cornil et autres des environs de Tolle, aussi vit-on les biens et la famille de tel « seignevr » respectés alors que tel autre eût ses propriétés dévastées et sentit la nécessité de mettre à abri sa persoune et celles de tous les siens en quittant le pays. Nous pe voulons ici incriminer personne plus particulièrement, nous faisons une étude du moment ; les faits et les documents que nous citons, et qui sont absolument authentiques, permettront au lecteur de juger.
Le 22 août 1790, la municipalité de Favars fût requise
par Jean-Jacques Bouÿs (alias Dubois) de constater que l'étang de Combroux, lui appartenant, avait été mis à sec, dars la nuit précédente, et que le poisson avait été volé. Le procès-verbal constate que le « joug ou chevalet de l'étang a été fendu à coups de hache et partegé en deux, les deux pièces ayant eté jelées sur la chaussée ». Le sieur Bouys déclara ne pas connaître les auteurs de ces actes.
Une plainte fut adressée au procureur-syndic.
Le 26 août 1790, le Directoire du District de Tulle écrivait au Directoire du département :
D’après la lettre que vous nous avez écrit, nous vous faisons passer le procès-verbal que la municipalité de Favars à fait concernant l’ouverture de l'étang qui à été faite dans cette paroisse .