L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

L'HYPOTHÈSE D'HERMAN WIRTH 1

Behring comme symbole funéraire et chez les Ainos de Sakalin comme signe du salut dans les voyages maritimes difficiles. Les deux significations, celle d'un signe funéraire et d’un signe de bonheur, sont aussi d’après Wirth celles du même symbole sur les représentations de barques qu'offrent les sculptures rupestres préhistoriques de l'Amérique du Nord et de l'Europe septentrionale en tant que « image figurative ou dessin linéaire » du fils de dieu dont le symbole principal : Ÿ est considéré comme signe pour un heureux voyage dans ce monde et un heureux passage par-dessus le fleuve souterrain dans l’autre monde, comme signe pour toute renaissance. « Il a été le plus grand signe de salut et de vérité dans l'acquisition du monde nord-atlantique, en tant que message universel. Partout où nous retrouvons cette écriture avec le signe de l’homme on retrouve aussi, dans le cours des recherches, les autres traces d’une symbolique cultuelle nord-atlantique et d’une écriture hiéroglyphique appartenant à une religion primitive fondée sur le calendrier. Elle fut jadis répandue sur la terre comme la plus grande église invisible enseignant la morale divine. »

Wirth trouve ces bateaux comme signes votifs dans les gravures rupestres scandinaves entre 5000 et 1000 environ avant notre ère, dans les grandes grottes funéraires du cercle de civilisation de la mer du Nord, dans l'Europe septentrionale, de même qu’en Irlande, en Normandie et dans le domaine côtier du sud-ouest de l'Europe. Il poursuit « la trace des voyages » de ce bateau de salut sur les urnes funéraires des cimetières prédynastiques de la Haute-Egypte, dans les gravures rupestres de la Nubie, sur une ligne conduisant de la mer Rouge au Nil supérieur à travers le désert, dans des figurations du golfe Persique et sur les cachets cylindriques des Sumériens. Mais ensuite le chemin continue,

ALEXANDRE BESSMERTNY 8