L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

112 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

des idéogrammes qui symbolisent les parties de l’année. Dans le domaine polaire est valable la « division en deux parties suivant la perpendiculaire à l'horizon : le sud ou point critique solaire hivernal, le nord ou point critique solaire estival. Dans le domaine subarctique plus au sud, au contraire, est valable la croix de SaintAndré X comme connexion linéaire des points du lever et du coucher du soleil dans la révolution solaire hivernale et dans la révolution solaire estivale (sud-est et sud-ouest, nord-est et nord-ouest). Wirth ajoute encore que ces symboles, en rapport avec le calendrier, sont des révélations du dieu universel par son fils, l'homme des nuages, porteur de lumière, voué à la terre, dieu de l’année, qui se manifeste substantiellement comme soleil par la lumière, la chaleur et la régulation du temps, et dont la main est figurée symboliquement par le peigne. C’est de là que viennent les quatre ou cinq doigts de ces peignes préhistoriques sur lesquels le fils du dieu est figuré sous forme de signes linéaires : Y ou ÿŸ de différentes dispositions.

D’autres correspondances entre la civilisation thuléenne et la civilisation nord-européenne nous sont fournies par les listels dentelés et les tambours de Chamans répandus partout et qui figuraient primitivement une image du monde avec le fils du dieu.

Wirth signale chez les Esquimaux, sur les urnes cinéraires de l’âge du bronze germanique, tant ancien que récent, puis jusque sur les pierres funéraires runiques de l’âge des sagas et sur leurs formes christianisées, l'existence du signe à originaire de la civilisation thuléenne et qui figure le fils du dieu ressuscité avec les bras levés. Comme signe runique germanique il signifie l’homme (c'est-à-dire l'être humain en général et aussi l’homme comme distinct de la femme). Wirth identifie le signe Ÿ chez les Esquimaux du détroit de