L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

150 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

Chinois : jnëé (lune) = kopte : : sin.

Chinois : nien (année) — kopte égyptien : nau, neu.

Chinois : Tien (ciel) = étrusque : Tinia (Zeus).

Aïnsi donc en peut trouver les traces d’une population primitive sino-atlantique depuis l’Iran jusqu’à l’Hespérie. Particulièrement intéressant est le rapport de correspondance entre le « Kambuzia » iranien (Kambyses) et le « Kongfutse » chinois!

L’Asie Centrale fut aussi la patrie du peuple protosinien des « Cent-familles ». Celui-ci se présente comme « Paksing » (Pak (Peh)-Kia), par conséquent comme les plus anciens Perke-Trakia, c’est-à-dire les plus anciens Phrygiens. Les anciennes sources grecques semblent manifestement ignorer les « Chinois ». Cette Phrygée est aussi la plus ancienne patrie des Iraniens, qui doivent être identiques avec les Paksing, les pré-Chinois, bien que certains ethnologues américains attribuent aux Chinois une origine polynésienne.

Le résultat d'ensemble de tout ceci est le suivant :

« On peut prouver aussi bien chez les Sumériens que chez les proto-égyptiens de la période préhamitique l’existence d’un élément sino-paléo-asiatique. Ce même élément sino-paléo-asiatique ou submongoloïde s’étendait aussi vers le sud-est par-dessus l’Asie Mineure. Vers l’ouest il a pu atteindre assez loin dans l'Afrique du nord-ouest, soudanaise et mauritanienne. Nous devons donc considérer la plus ancienne vague atlantidienne comme sino-paléo-asiatique ou submongoloïde. En direction sud-ouest cette vague semble s'être répandue de l'Asie centrale et orientale par le pays des Sumériens et l'Egypte vers les territoires du sud-ouest soudanais.

« Une seconde vague de migration des Atlantidiens a été constituée par les Ibères du sud ou Ibères éthiopiens, tribus du type des Elamites (éthiopiens de l’est), des Fulbe, des Niba, et des tribus du Nil supérieur.