L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

LA THÉORIE DE KARST : LES DEUX ATLANTIDES 151

Une troisième couche des migrations atlantidiennes se composa d'hamito-sémites. Ceux-ci se présentent d’ailleurs comme des produits de croisement des IbéroEthiopiens avec la race submongoloïde (sino-paléo-asiatique à quoi s'ajoute aussi un élément caucasien en partie kartwellien ».

Le récit platonicien-égyptien est, d’après cela, une réminiscence de l'expansion sur la terre des descendants de Noé ou Noachides, racontée dans la Bible (Gen. V, 10-11) et Noe-Inachos personnifie en qualité de patriarche éponyme la race asiatique ancienne Aïinou-inachidienne ou race submongoloïde. D’après Karst, Sem ne représente pas les Sémites proprement dits, mais la race primitive subinachidienne de l'Asie Orientale. Cham représente les Chamites primitifs, race intermédiaire subéthiopienne, avec les Nouba et les Foulbé. Japhet représente finalement les peuples du Caucase.

L'Egypte apparaît donc comme une colonie de lAtlantide. Elle a été tout d’abord occupée à l'aurore des temps par des populations venues du nord-est, de l’Atlantide altaïotouranienne, par des Aïnoachides ou des Submongols protosinoïdes. Ensuite elle a été occupée par une invasion secondaire venue de l’Atlantide indonésique par l’Ibéro-Ethiopie. C’est pourquoi la civilisation memphitique de la Basse-Egypte a un caractère nordest-atlantique-paléo-asiatique typique, alors que la civilisation plus récente de Thèbes en Haute-Egypte est de caractère indo-atlantidien. Comme preuve de cette affirmation il faut remarquer que le mot Nil est l’ancien nom éthiopien du Gange alors que le mot « Gange » vient du chinois « Kiang » (fleuve), et se rattache aussi étymologiquement à « Aegyptos ».

Les concordances toponymiques suivantes sont intéressantes :

Babel : 1° en Mésopotamie; 2° en Egypte.