L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

154 LA POLÉMIQUE ATLANTIDIENNE MODERNE

sent comme des rejetons de la race aïinou-synachidienne. Des comparaisons de noms prouveront par leur abondance qu’il ne peut pas s’agir de concordances fortuites. Les parallélismes abondent entre le Nahuatl, le Mexicain et le Lesgien. D’autres comparaisons portant sur les faits de civilisation prouvent une parenté initiale des populations primitives méditerranéo-asiatiques et centroaméricaines. Si bien que nous sommes obligés ici de renoncer à expliquer les faits par des influences provenant d’une migration atlantidienne secondaire et que nous sommes obligés d'admettre une interdépendance primaire des races. La signification de Alba longa en rapport avec Havwila (Halbula) en Asie érythréenne et à Héliopolis, fait partie des analogies de civilisation entre le Mexique et l'Eurasie. Ces variations du nom d'une prétendue capitale cachent un efhnicon primitif dont Karst sait reconnaître la forme originale dans le « Calpuli » nahuatlakien, qui veut dire « race, clan, smala ». Le nom de la ville d’Ilion, origine de la fondation de la colonie du royaume latin d’A/ba longa n’est pas autre chose que le même antique nom de peuple: Heliopoli-Calpulli. « Eneas » — Aiïneas, chef primitif de ce même royaume préitaliote, reflète le nom d’« Anahuac », qui est celui du pays aztèque ou plutôt du pays des Toltèques. Le nom ethnique des Gall apparaît comme l’abrégé d’une forme primitive qu’on trouve dans Gallipoli ou Gallipouli. Un fleuve de la Lusitanie s’appelait aussi Gallipus. Les noms des « Alpes» et aussi des Helvètes devraient être aussi dérivés du même radical. La désignation biblique Phut ou Phul de la Libye atlantico-hespérienne devrait, d'autre part, être ramenée . à une forme plus complète : Cal-phut = Hele-Phut, etc.

Karst voit encore une preuve de l’ancienne et vaste expansion des peuples atlantidiens dans la toponymie