L' Atlantide : exposé des hypothèses relatives à l'énigme de l'Atlantide : avec 23 figures et cartes

ATLANTIS —

d’Atlantide fut en un seul jour et en une seule nuit horribles submergée et disparut.

6. Encore à présent cette mer reste inaccessible et ne peut être explorée.

7. Une vase épaisse, que laissa l'ile en s’effondrant dans la mer, empêche la navigation.

8. Riches gisements de métaux dans les montagnes voisines.

9. Il y avait dans l’Atlantide un réseau de canaux très étendu, comme on n’en connaissait nulle

à part en Europe dans la plus ancienne antiquité.

10. Le plus ancien du peuple est le roi des Atlantes.

11. Il y avait dans l’Atlantide de très anciennes lois écrites qni dataïent, disait-on, de huit mille ans.

TARTESSOS 75

détroit de Gibraltar par les Carthaginoiïis fit du jour au lendemain disparaître Tartessos, sans traces de son existence, du domaine des navigateurs grecs.

6. Exact à la lettre, mais inaccessible pour des causes politiques, non pour des causes naturelles. 7. Probablement c’est une fable carthaginoise.

8. La Sierra Morena, près de Tartessos, était une des plus riches régions minières du monde antique.

9. Du Guadalquivir partait un considérable réseau de canaux que mentionne Strabon et qui ne peut avoir été établi que par les habitants de Tartessos.

10. Le dernier roi de Tartessos, Arganthonios, régna quatrevingts ans ef vécut jusqu'à cent vingt ans.

11. Strabon dit des Turdetaniens (Tartessiens) : «Ils sont les plus civilisés de tous les Tbériques, ils connaissent l'écriture et ils ont des livres de l’ancien temps, aussi des poèmes et des lois versifiées auxquels ils attribuent une ancienneté de sept mille ans.

O, Jessen qui, en 1922, à la demande de Schulten, a procédé à des recherches géologiques à l'embouchure du Guadalquivir, est d’avis que, depuis la fin de l’époque tartessienne, un ancien port de mer, situé derrière l'ile de Tartessos, à l'embouchure du Guadalquivir, s’est de plus en plus asséché et de plus en plus envasé.

À l’époque de Tartessos ce lac était resté en bonne condition et parfaitement navigable car il était en large communication avec la mer et l’auteur de l’ancien Périple le connaissait. Les premiers bancs de sable parais-