L'école de village pendant la Révolution
230 PIÈCES JUSTIFICATIVES. caire, qui laisse les instituteurs dans le découragement et les jeunes gens dans l'ignorance.
Aupe. L'enseignement primaire est presque nul. Dans les campagnes, il y a peu d'’instituteurs primaires et ceux qui en ont le titre n’ont guère de moyens ni de volonté d'exercer convenablement ces utiles fonctions. Il n’y a presque pas d'écoles particulières, Caer (p. 74). La situation des écoles est à peu près la même que dans les autres départements, c'est-à dire que le premier degré d'instruction est pour ainsi dire nul et que sa réorganisation est impatiemment attendue.
Drôme (p. 45). L'instruction publique laisse beaucoup à désirer. Dans les campagnes, le choix des instituteurs, soit qu'il ait été fait trop légèrement et sans examen, soit que l’on ait manqué d'hommes propres à ces fonctions, a besoin d’être rectifié. Gers (p. 49-50). L’instruction publique n'a cessé de languir dans le Gers, parce qu’il y a très peu de maîtres et de maîtresses d'école ou d’instituteurs primaires en état d'enseigner. Il en résulte ce grand mal que la superstition et le fanatisme conservent encore dans plusieurs de ses parties un empire absolu sur les bons citoyens des campagnes et même en apparence sur ceux de plusieurs villes.