L'impôt des gabelles en France aux XVIIe et XVIIIe siècle : thèse pour le doctorat

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voiluriers pouvaient alors facilement en délourner. Pour remédier à ces abus on avait établi différents contremesurages sur les rivières. Quand on se servit pour le chargement de sacs ficelés el plombés, postérieurement à 1680, la fraude étant plus difficile on supprima les contre-mesurages excepté celui d’Ingrande qui fat transporté à la pointe de Rozebourg au confluent de la Loire et de la Mayenne. On le laissa subsister pour éviter Îles fraudes que les voituriers auraient pu commettre dans la traversée de la Bretagne (1).

Les officiers des contre-mesurages remettaient aux voituriers des rescriplions, brevets: ou lettres, lorsque le contre-mesurage était terminé ; qu’ils mettaient au bas des copies de celles délivrées aux dépôts.

Les mesurages et contre-mesurages élaient faits au minot avec une trémie (2). Trois bateaux seulement pouvaient être présentés à la fois au mesurage el contremesurage (3).

Les voituriers conduisaient les sels jusqu'aux dépôts établis sur les rivières, d'où ils étaient transportés par terre jusqu'aux greniers. Ces dépôts, qu'il ne faut pas confondre avec ceux établis à l'embouchure des rivières n'étaient que de simples entrepôts, sans juridiction aucune et sans officiers (4). La ferme pouvait en établir

. Encyclopédie méthodique, t. IL, p. 265.

. Ordonnance, titre IL, art. 5.

Id art. 8:

. Encyclopédie méthodique, titre Il, p. 264.

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