L'unité de la politique italienne : (avec une carte)
MAD SD UP EN 14e À 46 Rome le domaine de la Méditerranée, la domiuation de toutes ses côtes. L'Italie devait reconquérir ces biens et chasser les barbares de tous les rivages européens, africains ou asiatiques qu'ils avaient usurpés. Bismarck fut, sans doute, le premier à attirer sur ce point l'attention des Italiens, avant même qu'eût été achevé le Risorgimento.
« L'Italie et la France, écrivait en 1866 le chancelier de fer à Mazzini, ne peuvent pour leur avantage commun s'associer dans la Méditerranée. Cette mer est un héritage impossible à départager entre parents. L'empire de la Méditerranée appartient sans conteste à l'Italie qui possède dans celte mer des côtes deux fois plus étendues que celles de la France. Marseille et Toulon ne peuvent entrer en comparaison avec Gênes, Livourne, Naples, Palerme, Ancône, Venise et Trieste. L'empire de la Méditerranée doit être la pensée constante de l'Italie, l’objectif des ministres, la pensée fondamentale du cabinet de Florence!. »
(?) Politica segreia italiana (41863-48170). Recueil de documents publiés par M, Drammsra-Müruen, ser GHÉLnE de Mozzini (Turin, 1881).