La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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disait M. Daneff lui-même, gagner Vienne à la cause bulgare, en vue d’une liquidation définitive de la Turquie d'Europe. »

Et lorsque le 29 octobre/11 novembre Kiamil Pacha fit officiellement, par l’intermédiaire du ro: Ferdinand, des ouvertures de paix aux Alliés, celui-ci refusa catégoriquement les pourparlers immédiats, et interdit même à son Gouvernement de communiquer aux Alliés les propositions de Kiamil Pacha.

M. Daneff était déjà de’‘retour le 1® novembre/11 décembre?, et, sans doute, porteur de nouvelles favorables, car dès le lendemain la comédie diplomatique s’engagea. Le 2/15 novembre en effet, les Alliés étaient informés de la demande de Kiamil. Les négociations s’engagèrent alors avec les Alliés en vue de régler les conditions d’un armistice et de la paix, en même temps que le Grand vizir Kiamil Pacha était avisé que ses propositions ont été transmises aux Alliés. Cependant à l'aube

"«L'unique but était, ainsi qu'on l'a vu plustard, dit M. 8. Kostourkolf, d'aller à Constantinople. L'ambition demesurée d'ériger la Croix sur la Mosquée de Sainte-Sophie, et de faire dire un jour à l'histoire : que Siméon est arrivé jadis aux portes de Constantinople, mais que les Grecs de Constantinople lui ont brisé la tête, tandis que le roi Ferdinand est entré à Constantinople en vainqueur | »

C. R.sténographiques XVII du Sobranié, 1914, p. 536.

* M. Daneff affirme dans son discours prononcé au Sobranié qu'il est rentré en Bulgarie après les batailles de Tehataldja ; par contre M. Guéchof dit qu'il estrentré le 4er/14 novembre, mais que le mauvais état des routes l'a laissé à Lozengrad, après la bataille de Tchataldja.