La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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me dit-il, continue à être aussi précieuse qu'auparayant, et la Serbie n'a rien fait pour la rompre, bien au contraire, en présence des événements, elle considère comme indispensable une révision amicale du traité. M. Pachitch conserve l'espoir de voir les deux Souvernements arriver à une entente amicale. Si cette éventualité était irréalisable, le Gouvernement serbe serait prêt, ainsi que le traité l'y invite, à soumettre ses aspirations et ses interprétations à l'arbitrage du Gouvernement Impérial t,

Signé :

HarRTwIG.

Les efforts tentés à Petrograd pour amener les Alliés à une entente directe ne donnèrent aucun résultat positif. La Bulgarie était de plus en plus hantée par l’idée d’armer contre la Serbie et la Grèce, et cette idée semblait être son unique préoccupation. Plusieurs télégrammes furent échangés à ce sujet entre le président du Conseil et Le grand état-major. M. Guéchof a renouvelé plusieurs fois le conseil au général Savoff de prendre des mesures urgentes pour déplacer les troupes de la Thrace et les diriger contre les Serbes et les Grecs en Macédoine. Gependant l’état de l’armée bulgare ne permettait pas une attaque contre les Alliés aussi rapide qu’on le désirait et le demandait sans cesse à Sofia. Le général Savofñ, subissant surtout l’ascendant de son adjoint, le général Fitcheff, sentait bien qu’une grande responsabilité pesait sur lui. Il se décida donc à adresser au roi Ferdinand la dépêche suivante :

! Documents diplomatiques, n° 163, pp. 113 à 144.

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