La Bulgarie : ses ambitions, sa trahison : accompagné des textes de tous les traité secrets et correspondances diplomatiques

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envoya le jour même à Sofia une brigade avec l'artillerie nécessaire. Il expédia, également par Varna, deux bataillons de la 5° division.

En informant télégraphiquement le président du Conseil que le transport des troupes commençait en vue de l’action contre les Serbes, le général Savoft, dans sa dépêche du 5/18 mai, contrairement à sa dépêche du 3/16 mai, n° 4116, incite le Gouvernement au courage ‘.

À Monsieur le Président du Conseil, Sofia.

Je conseille le courage et la fermeté dans la direction des négociations des préliminaires avec les Alliés ; il ne faut pas perdre de vue que nos armées son parfaitement aptes à les vaincre et les écraser facilement. Aucun moment ne sera plus propice que le moment présent, où nous sommes l'objet de leurs provocations. Une seule chose est nécessaire : nous libérer des Tures et concentrer nos troupes. Îl n'est pas douteux que nous ne soyons les plus forts. Le moral de nos hommes, dès qu'il s’agit d'attaquer les Serbes et les Grecs, est excellent. De toute l’armée ne part qu'un eri : Vengeance.

Je prie seulement de prendre les mesures nécessaires pour la remonte de la cavalerie, et d'assurer le ravitaillement dans les délais prescrits par le Haut Commandement pour le-bon fonctionnement de celui-ci et faute de quoi nulle opération ne sera possible ?.

Andrinople, le 3/18 mai 1913. Ne 4228. . Signé : Le lieutenanti-général, SAVOFF.

4 Le général Savoff, on le verra plus tard, manifestait souvent des opinions et donnait des renseignements contradictoires, ainsi que le fit remarquer au Sobranié M. I. Sazakoff. Est-il seul coupable ou bien doit-il partager la responsabilité avec le roi Ferdinand? \

# Dnevnik (Journal du général Savof), n° 4229, duder/1£juin4914.