La correspondance de Marat

LA CORRESPONDANCE DE MARAT 55

confiance que vous lui témoignez. Elle serait charmée de srouver les occasions de vous témoigner sa considération disfinquée. C'est avec les mêmes sentiments que j'ai l'honneur d’être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur,

(Signé) Foruey, Conseiller privé du Roi, secrétaire perpétuel de l’Académie.

N° 19.

Déclaration de M. le chevalier de Champ à l'‘gard de M. Marat, du 29 novembre 1783. Numéroté 12 dans la suite des pièces fournies par M. Marat à l'appui de sa lettre à M. de Saint-Laurent, du 20 novembre 1783.

Par devant les conseillers du Roi, notaires à Paris, soussignés; Fut présent M° Jean Claude de Champ, chevalier, seigneur comte de Champ et de l'Empire, seigneur de la Fraidière, demeurant à Paris, rue du Cherche-Midi, paroisse St-Sulpice.

Lequel a déclaré qu'étant requis par M. Jean-Paul Marat, docteur en médecine et médecin des gardes du corps de Monseigneur le comte d’Artois, frère du Roï, de lui donner acte du refus qu'il a fait de se rendre à l'invitation d'une des premières Académies de l’Europe, dont ledit S° comte de Champ lui avait fait la proposition, a dit, attesté et certifié qu'en mil sept cent quatre-vingt un il fut chargé par une des premières Académies de l’Europe de témoigner à M. Marat le désir qu’elle avait de le voir au nombre de ses membres, sans cependant la compromettre en la nommant, en cas de refus ; que M. Marat, sur cette invitation, avait répondu qu'il était extrêmement sensible aux marques de considération particulière que lui voulait bien donner l’illustre Compagnie au