La correspondance de Marat

LA CORRESPONDANCE DE MARAT 59

on attend; ce qui m'a empêché de terminer le vôtre. C'est précisément le rapport de la marine qui a été interrompu à la troisièmé phrase et non celui de vos expériences. Soyez tranquille, je vous prie. Ce rapport pour la marine sera fini aujourd'hui, ainsi le vôtre sera pour la semaine prochaine sans délai ni remise, au moins de ma part. Au reste, je ne conçois pas comment on vous a donné l'alarme sur ce rapport de mercredi, puisqu'il y était question d'un ventilateur, et non des couleurs de la lumière. Je vous souhaite bien le bonjour. (Signé) Le Roy.

N° 149.

Autre billet de M. Le Roy à M. Marat, du 17 janvier 1780.

Le rapport de M. Marat n’est pas encore fait, mais il peut être assuré que M. Le Roy s’en occupe, et que c’est véritahlement par la multitude d’occupations forcées que cette affaire n’est pas encore terminée. Il le prie, au reste, de croire que ce rapport n’est pas loin, et que M. Le Roy tâchera de le faire la semaine prochaine. Mais M. Marat doit sentir lui-même que le rapport n’est pas un rapport ordinaire et qu'il demande beaucoup d'attention. Il est prié de recevoir mille et mille compliments. N220

Autre billet de M. Le Roy à M. Marat, du 28 janvier 1780.

Malgré tout le désir que j'ai certainement de faire ce que vous désirez, Monsieur, il m'est impossible de faire votre rapport demain : je suis obligé d’aller voir es prisons du Châte-