La correspondance de Marat

60 LA CORRESPONDANCE DE MARAT

let pour un autre rapport dont je suis chargé, et, comme j'ai eu l'honneur de vous le marquer ce matin, et comme j'ai celui de vous le répéter, votre rapport n'est pas comme un autre, et demande par là la plus grande attention; mais je vous l'ai promis pour la semaine prochaine, et je vous tiendrai parole.

N°21:

Autre billet de M. Le Roy à M. Marat, du 13 février 1780.

Votre rapport sera fait cette semaine, Monsieur, au moins je le compte fort, car il yaura mercredi prochain quinze jours que je suis en querelle pour celui du renouvellement de l'air dans les vaisseaux, et il faut que je réponde encore à une réponse qu'on m'a faite à ce rapport, mais vous pouvez être sûr et certain que je suis aussi impatient que vous, Monsieur, que le vôtre soit fini. Il y a un tel esprit de chicane dans l'Académie que cela m’oblige à mettre encore plus d'attention à ce qu'on y lit; mais au nom de Dieu, soyez tranquille et croyez que je suis désolé de ce retard. Recevez mille et mille compliments. °

N° 22.

Autre lettre de M. Le Roy à M. Marat, du mercredi 23 février 1780.

De grâce, Monsieur, ne m'en voulez pas, si votre rapport n’est pas encore fini, la matière est très délicate, comme vous savez, et demande par conséquent à être soigneusement examinée; et comme vous êtes trop bon physicien pour l’ignôrer, il ÿ à beaucoup d'expériences qui ne sont pas tellement simples