La correspondance de Marat

LA CORRESPONDANCE DE MARAT 61

qu'il n'y ait uniquement à prononcer que sur le fait; de plus, j'ai été fort occupé pour un rapport sur un objet concernant la marine, pour lequel le ministre pressaït; mais, Monsieur, votre rapport est fait, et je m'occuperai uniquement de vous à l'avenir. Je me flatte que vous ne doutez pas de tous les regrets que j'ai de ne vous avoir pas encore expédié, par tous les sentiments distingués d'estime et d’attachement que je vous ai voués, et avec lesquels j'ai l'honneur d’être, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

(Signé) Le Roy. N° 93.

Lettre de M. Cousin, de l'Académie des sciences, à M. Marat, écrite et datée de l’Académie, le 13 avril 1780.

Monsieur,

Les affaires de M. Le Roy l'ayant empêché de venir à l’Académie mercredi, et de s'occuper de toute autre chose, il se trouve forcé de remettre à samedi prochain le rapport de vos expériences. Mais nous ne pouvons pas vous promettre de finir le même jour’, cela dépendra du degré d'attention que l'Académie voudra bien nous accorder.

J'ai l'honneur d'être très parfaitement, Monsieur, votre très humble et très obéissant serviteur.

(Signé) Cousin.

1. 11 est donc démontré que le rapport était fort long, puisqu'il ne pouvait être terminé en une séance de l'Académie. Le rapport des Commissaires n’est donc pas le petit chiffon de papier que le secrétaire de l'Académie envoya à M, Marat, et qui est à la tête de son ouvrage sur la lumière. (Note de Marat)

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