La crise balkanique (1912-1913)

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POLITIQUE DES GRANDES PUISSANCES EUROPÉENNES DD

en traitant la jeune principauté un peu en « pays conquis », sul faire oublier les services qu'elle avait rendus, devint même impopulaire. L'habileté que l'Autriche sut montrer en 1885 en venant appuyer, en même temps que l'Angleterre et la France, l’entorse apportée au dernier trailé, par la réunion de la Roumélie orientale à la mère-patrie, finit par lui gagner les sympathies bulgares. En 1887, la Sobranié, en élisant comme successeur à Alexandre de Battenberg, Ferdinand de Saxe-Cobourg-Gotha, lieutenant dans l’armée autrichienne, témoignait des véritables sentiments du pays. En France, en voyant sur le trône de ce jeune Etat un fils de Clémentine ‘de BourbonOrléans, petit-fils de Louis-Philippe, on ne cacha pas son contentement. On pensait que la culture française allait trouver, dans ce pays en friche, des centres d’activité nouveaux. En fait avec Ferdinand devait s'implanter en Bulgarie la politique autrichienne ; d’une finesse et d’une ruse qu'il éleva aux hauteurs d'un dogme, il a pu donner le change, cacher, pour untemps, ses véritables desseins, mais chaque fois qu'à des heures graves il a dû prendre une atütude, il n’a jamais hésité, c'est toujours la pensée autrichienne qui a prévalu en lui, et qu'il a fait triompher. Il faut reconnaître, et en tant que Roumain je le fais

en toute justice, que le travail accompli par ce roi