La critica e l'arte di Leonardo da Vinci

124 PARTE SECONDA

que peut l'Art, il a fait des figures qui ne sont pas tout-à-fait naturelles. Il en marquoit beaucoup les contours. Il s'arrétoit à finir les plus petites choses, et mettoit trop de noir dans les ombres. En cela il ne laissoit pas de faire connoître sa science dans le dessein et dans l’entente des lumieres, par le moyen desquelles il donnoit à tous les corps un relief qui trompe la và. Mais sa maniere de travailler les carnations ne represente point une veritable chair, comme le Titien faisoit dans ses tableaux. On voit plùtòt qu'à force de finir son ouvrage, et d’y arréter le pinceau trop long-tems, il a fait des choses si achevées et si polies, qu’elles semblent de marbre ».

Dove, malgrado l’interpretazione plastica, malgrado la strana osservazione dei contorni eccessivamente segnati, è pur notevole l’interpretazione del colore di Leonardo opposto a quello di Tiziano, e raggiungente tali effetti di preziosità materiale da paragonarli a quelli del marmo.

Eppure sin dal principio del secolo XVII un grande artista, Pietro Paolo Rubens, aveva scritto di Leonardo in modo tale che avrebbe dovuto impedire nella critica posteriore ogni ritorno all’interpretazione materialistica e miniaturistica dell’arte di lui. Ma lo scritto del Rubens non ebbe un proporzionato effetto, perchè fu pubblicato frammentariamente e tardi, per opera del De Piles (1):

« Leonard de Vinci commengoit par éxaminer toutes choses selon les régles d'une éxacte Théorie, et en faisoit ensuite l’application sur le Naturel dont il vouloit se servir. Il observoit les bienséances, et fuioit toute affectation. Il savoit donne: à chaque objet le caractére le plus vif, le plus spécificatif et le plus convenable qu’ il est possible, et poussoit celuy de la majesté jusqu'à la rendre divine. L'ordre et la mesure qu'il

(1) Rocer DE PiLes, Abregé de la vie des Peintres. A Paris, MDCXCIX, pag. 165 e seg.