La critica e l'arte di Leonardo da Vinci

140 PARTE SECONDA

così solida e certa ch'egli può limitare le due aitività di Leonardo, artistica e scientifica, e indicarne i vicendevoli rapporti.

« Je ne sais rien de plus contraire à ce génie que le pharisaisme scientifique. S'il analyse ce qu’a fait la nature, c'est pour rivaliser avec elle; s'il pense, c'est pour agir. Il dédaigne les chimères, mai il est épris d’idéal; au-dessus de tout il aime l’invention ».

« Le réalisme du Vinci est, à dire vrai, la plus étonnante foi dans l’esprit ».

« Hl ne faut pas lui demander le charme des coeurs simples. Il n'est pas de ceux qui se perdent en autrui: ce n'est point le chéne qui se suspend au lierre. Il se donne à ce qui vraiment le mérite; il ne trahit pas l’objet naturel de son amour, et sans manquer aux hommes, sans leur rien refuser de luiméme, il suit son penchant vers l’éternel et le divin: ce sont des passions encore, mais qui donnent la sérénité dont on lui veut faire un crime »..

«On l’accuse de caprice, de mobilité, d’incertitude... Mais l’unité de la vie trop courte qu'il a vécue est dans la poursuite constante des fins désintéressées. Ce n'est point sa faute, sil ne peut regarder sans voir... Simplifier sa nature, ce ne serait pas multiplier ses oeuvres exquises, ce serait les supprimer, les détruire dans leur principe mème ».

« Il a trop obligé son génie à rendre des comptes à son intelligence. Mais mutilerait-on impunément ce grand esprit? C'est la richesse d’observations dont il dispose, quand il est en verve, qui donne à ses oeuvres leur intensité; c'est son insistance sur ses émotions qui en fait la profondeur; c'est à sa volonté curieuse, à sa lucide intelligence qu'elles doivent leur raffimement, leur délicatesse exquise. Supprimez de Léonard le savant, que restera-t-il1? un Bernardino Luini ».

E anche altrove il Séailles giunge a constatare il supe-