La France sous le Consulat

PICHEGRU.

COUPLETS NOUVEAUX

SURLACONSPIRATION

DE GEORGES, PICHEGRU ET AUTRES CONSPIRATEUR

TENDANTE A ASSASSINER NAPOLÉON BONAPARTE EMPEREUR DES FRANÇAIS

Air du Maréchal de Saxe.

T REMBLEZ tous tyrans infèmes L Vos projets sont découverts ; Hommes cruels et pervers,

Cessez vos indignes trames ;

Vous ne réussirez plus 4

Car vous voilà confondus,

C'étoit la guerre civile Que vous vouliez allumer ; Rien ne peut nous alarmer ; Votre rageest inutile: . monstres couverts de forfaits ; N'espérez aucun succès,

Las! du sauveur de la France Vous vouliez trancher les jours , Mais le ciel saura toujours Veiller sur son existence ;

11 nons conserve à jamais Ce bien-aimé des Français.

Dela machine infernale 31 lui préserva les coups, -Vous vous imaginiez tous Qu'elle luiseroit fatale ; Vous ne pourrez tien sur lui Tant qu’il sera son appui,

O vous ! agans d'Angleterre En vain vous semez vote or , Vonsvsez trahir encor Bonaparte, notre père; ÆEsrsque chez vous nous irons , Adots nous le vengerons.

Des traîtres qui sont én France Vous aiguisez les poignards , On vous voit de toutes parts Ne respirer que vengeance, Et.des mers j sans aucuns droits, Vous vous érigez les rois.

Dans peu'ée temps la descente Abaissera yotre orgueil

Nous vous porterons le deuil, Le carnage et l'épouvante ; Votre peite , vils Angles, Délivrera les rrançais,

Nos troupes en surveillance Sont sans cesse sur nos ports, De leur chef avec transports ‘Is attendent la présence:

Ils ne leur faut rien de plus , Pour que vous s0yez Veincus.

O vous! qui des plus grands crimes Nous dépeignez les noirceurs, Croyant causer nos malheurs,

Vous en êtès les victimes Sachez que les scélérats Ne peuvent fuir le trépas.

Après cette découver!e , Fremissez, conspirateurs , L'infamie est dans vos cœurs, Vous courez À votre perte ;

Il n'est plus temps de gémir , Ni d'avoir de repentir,

Par AUBERTet NEVEUXSk, Propriété de l'Editeur.

LE CRI DE LA FRANCE

Contre GEORGE S et ses Complices.

Arr: Femmes youlez-vous éprouver,

reussi Rendit votre cœur parricide ? Quoi! dés poignards avec horreur , Guidés par une main perfide , Aloient mettre la Françe en deuil ; Par ur-complot ahominable

La mort alloit mettre ah cercueil Le héres le plus reloutable.

La clémence n’est point Pour vous, Trembler !.. . réfléchissez vos crimes ; Non, non , n'espérez rien de nous, Vous avez fait trop de victimes :

Une mère aime ses enfans ; C'est une loi de Ia notu.= + mais quand ils sont faux et méchans La loi sait punir Le parjure,

Georges, vois ces Depattemens (1) Encot fumans de ton carnage , d Où la mère avec les enfans Furent victimes de ta ra Vois-tu ces soldats muti Tls honorent le vrai courage ; Voïs-tu ces membres déchirés Brigand, c'est pourtant ton ouvrage,

La mort t'attend, .… il faut périr Avec le honte et l'infämie ; Fais Voir un peu de repentir Ayant qu'on termine La vie; Tâche en implorant le remord , De faire oublier tous tes crimes ; Receyant le coup de la mort, Plains tes complices, tes victimes,

Richesse, ambition, grandeurs, Vous perdez l'homme sur la terre , Et par vos appas séducteurs,

Du crime il se fait mercénaire : Il préfère son intérêt

À l’entérêt de la patrie,

Et termine avec un forfait #

Ge forfait lui coûte la vie,

(x) La Vendée et autres Départe-

mens VOISINS.

Propriété de l'Editeur.

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PLAGARD POPULAIRE SUR LA CONSPIRATION DE CADOUDAL ET Picmecru (Bibliothèque nationale).