"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (sa posvetom autora)

« LA GUZLA » EN FRANCE.

397

école, et, en 1816, une brochure De la monarchie avec la Charte 1 . Lingay trouva un éditeur pour la Gu: la en la respectable maison F.-G. Levrault, imprimeur à Strasbourg, 32, rue des Juifs (cette maison existe toujours, mais à Nancy depuis 1871, et transformée en société anonyme Berger-Levrault et C ie ). L'imprimerie avait alors une librairie à Paris, 81, rue de Laharpe, dirigée par M. Pitois, devenu plus tard M. Pitois-Levrault 2 . Ce fut dans cette succursale parisienne que les conditions de la publication furent arrêtées entre M. Pitois et Lingay, qui négociait « au nom de son ami ». Elles étaient très simples : rien ne fut signé, « ni même consenti verbalement». Comme l’expliqua Lingay, quelques années plus tard, dans une lettre à F.-G. Levrault, que nous pourrons donner ailleurs in extenso grâce à l’extrême obligeance de M. Félix Chambon, « la réputation de M. Mérimée n’étant pas encore établie [à cette époque], et la nature des opérations de votre maison ne s’accordant pas avec le genre de cet ouvrage, il n’y eut

1 Publiée sous le pseudonyme de « Léon de Saint-Marcel ». (Quérard, La France littéraire, t. XI, pp. 255-256.) Les autres ouvrages de J. Lingay sont : Notice sur Casimir Delavigne. (Extrait du « Musée des familles », numéros de mars 1844), Les Batignolles, 1844, 8 pages in-4° à deux colonnes. La France en Afrique, Paris, 1846, in-8° Anon. Défense de Marc Caussidière pour les affaires du 15 mai et les journées de juin. Publiée dans le Moniteur universel et tous les journaux de Paris. Lingay écrivit à un journal, dans les premiers jours d’octobre 1848, pour démentir les bruits qui lui attribuaient la rédaction du discours du prince Louis-Napoléon Bonaparte. Il ajoutait qu’il avait écrit ]a défense de Caussidière, mais il s’étonnait qu’en 1848, sous la République, on blâmât un avocat d’avoir plaidé pour un ami et pour un proscrit. — La Liste civile dévoilée. Lettre d’un électeur de Joigny à M. de Gormenin, député de l’Yonne. Paris, 1837, pp. 128 in-32. C’est une réponse aux Lettres sur la liste civile et sur l'apanage, par M. de Gormentin. 2 25.000 adresses de Paris, Paris, Panckoucke, 1827-1842.