"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (sa posvetom autora)

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CHAPITRE X.

V Pisombo, Pisombo ! how trimly vve glide ! Pisombo, Pisombo ! were ofïered to me My own loved bark, would I take her for thee ? Suivait un commentaire : « Ces extraits, qui, nous devons le dire en toute justice, n’ont pas plus de valeur poétique qu’il n’est possible d’en attribuer à presque toutes les autres compositions du volume, satisferont peut-être le lecteur, par cette hardiesse de la pensée, cette vigueur de l’expression, cette simplicité aussi, qui sont le propre de la ballade populaire et assurent aux chants illyriens une incontestable supériorité sur les œuvres des autres bardes serbes. De plus, nous ne trouvons dans les spécimens de poésie serbe de M. Bowring aucune allusion à ces deux étranges superstitions qui, de l’Adriatique à la Mer Noire, étendent leur terrible influence et d’où proviennent dans la langue illyrienne certaines tournures empreintes de tristesse. « La première est la superstition du mauvais œil : superstition digne d’attirer l’attention, en ce que la description de ce prétendu pouvoir de fascination auquel on croit religieusement, particulièrement en Dalmatie, s’applique exactement, sans qu’on ait à y changer une phrase, à certaines croyances populaires d’lrlande. Dans l’un et l’autre pays, le pouvoir de diriger les destinées d’autrui est accordé à certaines personnes, et cela grâce à un simple regard. « La seconde de ces superstitions, plus répandue encore que la précédente, le Vampirisme, rencontre de nombreux croyants dans les populations de Hongrie et de Turquie ; elle est heureusement ignorée dans les lies Britanniques. » Après avoir ainsi relevé dans la Guzla ces deux traits