"La Guzla" de Prosper Mérimée : étude d'histoire romantique (sa posvetom autora)

« LA GUZLA » EN ANGLETERRE.

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pirànt de la version allemande de Wilœlm Gerhard. Il rendit en décasyllabes blancs deux ballades de la Guzla : Hadagny (The Fatal Shot) et les Pobratimi (The Bounden Brothers), qui furent insérées dans le Chambers’s Journal (Êi 22 septembre 1855. Nous citerons seulement le commencement de Hadagny : There is war ’lween Ostroviz and Serrai : Yea the swords of bolh tire tribes are shilling : Earth six limes hath drunk the blood of heroes. Many a ividow’s tears are dried already, More than one grày mother sheds lhem still. Ainsi en Angleterre, comme en Allemagne, Mérimée fit un assez grand nombre de dupes. Mais il n’y avait pas à cela grand mérite: ceux qu’il a trompés n étaient pas capables d’être juges en pareille matière ; ceux qui, au contraire, avaient quelque compétence eurent tôt fait de démasquer le véritable auteur. Le succès dé cette mystification fut un succès facile; il n'y avait pas à se vanter d’avoir abusé des gens qui ne pouvaient que l’être et qui, en somme, ne demandaient qu’à l’être.