La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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avec la pièce qu'ils avaient conquise à Jallaïs, ceux-ci se précipitent avec mpétuosité sur leurs adversaires : après une derni-heure de combat, Chemillé est emporté d'emblée. Un grand nombre de prisonniers, les trois couleuvrines, les muntlions el une partie des fusils sont la prise du vainqueur.

Tel fut le fruit de la première journée. Le lendemain, Cathelineau vit grossir son armée d’une foule de mécontents qui n'avaient attendu que l'occasion de se déclarer; ce corps, si faible dans Son origine, se comptait déjà par milliers.

Le 15 mars Cathelineau marcha sur Cholet ; près d'attaquer cette ville, il est jointpar un corps considérable, liré des environs de Maulévrier et commandé par le fameux Stofflet. Il eùt été difficile à une garnison ausst faible que celle de Cholet de résister longtemps à une armée victorieuse ; aussi le combat fut-il promptement tlerminé. Enfoncés dès le premier choc, les républicains se retirèrent dans la ville ; les vainqueurs y entrèrent pêle-mèle avec eux. La prise de Cholet, en donnant de la réputation à l'arinée royale, entraina le soulèvement de la Vendée entière. La guerre alors Changea de face !.

Jusqu'alors le Gouvernement n'avail regardé ces Mouvements insurrectionnels que comme des soulèvements partiels peu difficiles à réprimer ;

! Les sept lignes qui précèdent, sont copiées par Beauchamp, I, 117-118.