La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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combats, et quand un homme sort du groupe. c’estlui, — têteet bras de l’insurrection. C’est trop pour la poésie des presbytères. — Cathelineau n’est qu'un paysan inconnu, mais un modeste, un soumis, un convaincu ; ilest mort en combattant pour son Dieu et pour sa foi, et il n’eùt jamais sans doute revendiqué d’autre gloire. Il remplaçait tous « les insignes de général par le scapu< laire sur la poitrine, le chapelet au cou, «un cœur de Jésus attaché à son manteau de « bure‘. » A lui donc de recevoir « la mission d’en

«haut » pour en être « le plus influent apôtre, « le plus vaillant défenseur *. » — « Dieu est

« pour Jui ! qui pourrait lui résister ?° » — « La « Providence était son guide‘. » — Et quelle vertu plus digne d’être louée « que cette douce « et fervente piété, qui lui mérita le surnom le « plus rare qu’un général d'armée ait jamais

« porté ‘! » — « nouveau Pierre l’Hermite,

s’élançant la croix à la main en criant Dieu

! Johanet, 1, 23.

NID, 1, 442:

3% Inauguration, 1827. — Discours du curé Martin, p. 9. * Mandement du 17 juillet, ci-dessus, p. 155.

5 Inaugur., 1827. — Discours de d’Autichamp, p. 14.

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