La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

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« On ne parlait de la religion que pour la mépri«ser; aussi rien de plus commun parmi la « troupe que les abominations qu’elle condamne. » —_ Comme ils sont durs, quand ils sont francs «ces Messieurs prêtres,» comme disent nos

campagnardes !

Je connais quelqu'un qui, en écrivant, n’a jamais eu d’autre visée que la science, d'autre passion que la vérité, ces deux coureuses qu'il faut suivre et poursuivre, le boulet de misère rivé au pied ! Comme il s’est mis dès l’aube en route, sans guère s’attarder à l'amusette, il voit bien déjà, ce lui semble, d’un peu haut, qu'il a parcouru quelque chemin ; et à cette heure ilcherche pourtant et il avance encore, après avoir battu à peu près tous les buissons de son petit domaine. L'expérience lui a appris au moins que les chemins les plus fréquentés ne sont ni les plus droits ni les plus sûrs; mais, s’il se fourvoie, il revient, en criant gare ; s’il butte, il se relève, en

tendant la main à qui le suit, pour franchir le