La légende de Cathelineau : ses débuts, son brevet de généralissime, son élection, sa mort (mars-juillet 1793) : avec nombreux documents inédits et inconnus

— 223 —

invitons à se reposer ici; ce soir ils se rendront près de vous.

Nos camarades nous assurent que l’on n'a pas voulu par prudence en relâcher un plus grand nombre à la fois, mais que la liberté sera accordée à ceux qui restent et qu'ils pourront bientôt en jouir.

Vos concitoyens,

Savary. Gautier !.

P.S. Voudriez-vous bien annoncer celte nouvelle aux parents et amis de nos frères d'armes et à Angers, n'ayant pas d'ordonnance.

Noms des relaxés :

Huquet, de Saumur. Clérat Duménil, de la: Frémery Hervé Ronde, | Dion Faulcon Pasquier. de MonBrosse Aubin’au treuil.

Doussin Bougouin Constant, deTours?. Stemann Moriceau

Bardon Blotin

1 Commissaires civils près l’armée de Doué.

2 L'histoire en est connue. Ge sont les grenadiers des compagnies de Montreuil-Bellay et de Saumur, faits prisonniers après un siège de deux jours, le 20 avril, au château du Boisgrolleau, près Cholet, — el conduits le mème jour dans un couvent bénédictin de Mortagne. Ils écrivaient le 29 avril : « C’est avec plai« sir que nous publions les procédés honnêtes et humains que « nous avons reçus el que nous recevons chaque jour des géné«raux et commandants de l’armée catholique... Nous avons « lieu de croire que vous pourriez nous lirer de notre prison... « Nous nous en rapportons à votre prudence et à votre zèle... « Nous sommes 65 grenadiers de Saumur et 82 de Montreuil... » La lettre, confiée, sur la désignation des généraux, aux grena-