La Serbie

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se figndi 14 Octobre 1918 —

Ne 38

A propos d

Puis, si Dieu.et la Fortune permettent que je revienne sauf à Krouchévatz, je prendrai Vouk Brankovitch, je ’attacherai à ma lance de guerre, comme une femme du lin à sa quenouille. Et je le porterai par la plaine de Kos-

sovo, (Epopée de Kossovo),

_ Ce n’est pas sans appréhension que les Serbes ont appris la nouvelle de cet armistice qui à rempli de joie la plupart des cœurs ententistes, La paix avec Sofia, ils jont maintes raisons de là considérer comme prématurée, Is se défient de celte paix, parce que les Alliés sont ignorants comme au premier jour de la psychologie des Bulgares et que probablement ceux que de tragiques expériences ont mis à même de pénétrer. cette « mentalité à part », ne seront, en somme. que les wbéissants servileurs de ce que décideront Londres, Paris et Washington,

Les Serbes s'inquiètent parce que certaine presse influente s'attache à démsntrer Ja nécessité d’une paix immédiate avec les Bulgares, paix qui présenterait — pour les grands Alliés — des avantages si considérables qu'ils pourraient bien, assure-t-on, étrerpayés de quelqu; lambeaux des pays voisins de la Bulgarie, Ils sont..anxieux parce qu'on à insinué qu'une Serbie, accrue de la Bosnie-Herzégovine, pourrait bien tolérer une amputation à l’est. Enfin, les Serbes sont soucieux parce qu'on raconte qu'au comité de guerre qui décida l'offensive sur le front de Salonique, plusieurs voix se Séraient élevées proposant de sacrifier leur patrie, Ce fut infiniment douloureux au cœur des Serbés, qui ont tout immolé sur: l’autel des Alliés. Qu'on ait songé à envisager une telle hypothèse, nous le considérons. avec nos amis serbes, comme une grave injure; comme la méconnaissance de leur sublime holocauste! :

Si les grands Alliés n'ont jamais rien compris à la psychologie des Bulgares, ils semblent aussi ne pas avoir saisi le caracière serbe, Cette ignorance est la cause des nombreuses erreurs que Chacun à encore présentes à la mémoire. Milioukow, le grand bulgarophile, longtemps professeur à l'Université de Sofia: déclarait implicitement dans la «Riétch» du 4 septembre 1916 qu'on pouvait «selon toute: probabilité, escompler un changement dans le cours de la politique bulgare, mais qu'il ne faut pas sy lltendre avant un reviremæent dans la situation militaire dans les Balkans ».

Les Alliés n’ont jamais tenu comple de cet avertissement d’un des meilleurs connaisseurs de la Bulgarie, ils se Sont laissé « rouler » jusqu'au bout par les comédiens de Sofia. Pourtant les avertissements venant dé connaisseurs des Bulgares ne leur ont pas manqué! Actuellement, par la $ignature prématurée de l'armistice, nous crôyons qu'ils ont commis une plus 2rave faute psychologique ue toutes les autres. ŒExaminons pourquoi c'est une faute envers les Bulgares et envers les Serbes.

M. Pachitch déclarait l'autre jour au « Temps »: « Les Alliés auraient, tort de s'imaginer que de tzar des Bulgares a auivi une politique contraire à la volonté de son peuple, La nation bulgare tout entière. et jé la connais bien, est im p'érialiste et dominatrice ».

Ce sont là de sages paroles qui confirment l'opinion que nous soulenons depuis trois ans. Nous avons démontré à l’aide de documents bulgares que la Buigarie est entrée en guerre pour anéantin la Serbie {1)et non pour libérer la Macédoine, prétexte affiché à l'usage de lEntente, Et, à la vérité, Padministration bulgare S'y est employée Avec un cynisme et une brutalité qui dennent une triste idée de l'être humain. Les Bulgares savaient qu’ils avaient à faire à de nobles enneinis ne combattant pas pour des buis de conquêtes; ils ant fort habilement exploité cette circonstance en demeurant fidèles aux Centraux tant que cette alliance pouvait leur procurer les territoires convoités. Is savaient fort bien, qu'en cas d'échec des Allemands. ils obtiendraient là grâce de l'Entente, Ainsi s’est accréditée celle 0plnion que; de toutes façons, la Bulgarie ne perdrait rien, Et c’est ainsi qu'un Etat qui déversa sur l’Entente des torrents d’injures, comme seuls les Bulgares savent le faire, devient l'enfant prodigue qu'on accueille, aujourd'hui, les mains tendues ! Cette conversion imposée par la nécessité, peut-elle être sincère? Qui sait même Sl elle n’est pas dictée par Berlin. Qui sait si Sofia ne cache pas dans ses cartons quelque gentil traité secret réservant aux Centraux des avantages économiques Pour leur pénétration d'après-guerre et eur dumping en Orient? Une nouvelle rien tation politique ne modifie pas là mentalité d’un peuple, Qu'on veuille enfin comprendre que les Bulgares ne SaUuraient être atleints par un Châtiment d'ordre moral, Que leur }m-

1 V. Les Bulgares peints par eux-mêmes; chap. II et IT,

porte Ta fiétrissure ‘de l'histoire, pourvu qu'on ne touche pas à lcur intégrité matéricle! La mentalité de ce peuple récemment libéré de l'esclavage: est {rop peu évoluée, ‘trop: fruste pour saisir un argumkent élevé Seulé 1a force’ brutale est susceptible de faire réfléchir les Blufgares Siles Alliés usent avec eux’ de procédés chevaleresquess; ils Seront « des poires » — si nous 6s0n5 user de cet irremplaçable néologisme, —: Qu'ils lisent done ce que les Bulgares écrivaient sur eux quand dame forlune souriait à deurs armes! Il est hors de doute, pn effet, que les positifs et rusés Bulgares se méqueront de la magnanimilé ‘de, l'Ene tente qu'ils ne peuvent concevoir que comme de la faiblesse. et qu'ils se feront des gorges chaudes de la candeur de celle qu'ils auront dupée une fois de plus et, sans doute. d'irréparable façon.

À la grande rage de l« Echo de Buigarie » nous avions mis en lumière une es particularités les moins flatteuses du caractère bulgare: nous évoquons cette fFacilité qu'ont les Bulgares de changer coinplètement leurs cpinions et de passer, suirant les circonstances du moment, de ja race jaune à la race Planche. Nous avions baptisé du nom de « mimétisme politique » celte singulière faculté 1).

On a dit, fort judicieusement: «il faut que l'Allemagne subisse ‘une invasion ennemie pour comprendre le mal qu'elle a fait en déchaînant la guerre, » À plus forte raison convientl d’'envahir cette Bulgarie qui n'offre aucune garantie de sincérité, de lui faire subir un peu ‘du sort qu'elle infiigea à la Serbie el que V'AIemagne fait endurer à la Roumanie,

Vis-a-vis dés Serbes. l'acceplation prémalurée de l'armistice est aussi une grosse erreur psychologique, Etant un sensitif un passionné, un jdéaliste, jun patriote, le Serbe conçoit les choses d'une façon varticulière et dont il importe qu'on tienne cumpte, À côté d'un ardent patriotisme, le séntimient de la famiile” est extraordinairement développé chez les Serbes. Or; ces deux sentiments ont été crudifiés par l'occupation bulgare, ‘Les Serbes ne peuvent pardonner les confiscations. les pillages, les” viols, Ia déportation de leurs feinmes et de leurs filles dans les sérails lurcs, l'enrôlement de leurs hommes dans l'armée. bulgare, la croisade impitoyable inaugurée par les envahisseurs contre -eur religion, léur littérature, leur langue. leurs goulumes. leur nationalité. leurs sentiments les plus. sacrés, Leur, palroïmoïne national anéanti, leurs biens saccagés, leurs. églises et leurs monastères qillés, 16 Sang de leurs femimes et de leurs enfanis appéllé la sanclion. appelle l’expiation ! L'instinct éthique du peuple, son besain inné de justice, réclament là punition du cour pable, le peuple bulgare. Il n'est ni rancunier, ni haineux, le paysan serbe, mais dans son âme habite cette idée que le tort ne peut être vengé que par le mal infligé au coupable, Ce désir de vendetta, très accusé chez les peuples balkaniques. demande aujourd’hui d'autant plus à être satisfait que fe mal causé en 1913 n'a orâce à l'Autriche, pas encore été expié, Est-il légitime de refuser, AUX Serbes; aux Grecs et aux, Roumains 1a satisfaction de ice: besoin de justice; l'accomylissement de ce devoir sacré envers leurs proches. autant auenvers la patria. arrosée de leurs larmes et de leur sang? Existe-t-il chez nous un proverbe tel que cet adage serbe: « Celui qui ne sait Pas se venger ne sera jamais béatifié »?, Avinsnous dans notre poésie populaire l'homor lagüe de ce vers::4« J'immolerai le {ar des Turcs Mourad et fui mettrai mon pied sur la gorge... »°? ( À

Faisant leurs Les mémorables paroles de Hismarek, les Bulgares 6nt clamé: « Pas de générosité lors de la conclusion de la paix! » Narodni Prava 19 mai 1916). La paix bulgare eut été même Si draconienne pour les vaincus que. tous ceux qui en Bulgarie ont quelque autorité politique, lui fixaient ces conditions: partar ger la Serbie entre la Monarchie et Ja Bulgarie suivant les territoires occupés par ces deux alliés et peut-être «bâcler un Etat serbe en miniature qui après toute cette dévastation ne serait qu'un figurant dans la vie des Batkans de demain » (Zaria, 15 mars 1917}

Pourquoi Les Serbes feraient-ils les généreux avec dés traîtres qui n'ont vécu que pour les anéantir ? Zola la dit: « la haine est sainte, » Que l’on soit donc sans pitié pour les Bulgares: comme ils l'ont été pour les Serbes! Les Serbes. les Grecs et les Roumains ont trop souffert, ils ont besoin de voir la Bulgarie se traîner à genoux devant eux, être à leur merci, leur demander -« grâce! » Peut-être pardonneront-ilss mais il importe qu'on implore leur

1 « Du mimétisme bulgare », Tribune de Genève du 30 juin 1916.

e l'armistice bulgare

pardon, Que Ja paix ne soit pas conciuë sans que de: larges réparatidns matérielles et morales soient accordées à toutes 1es

| victimes des Bulgares! Que les petits peur

plès ne soient point sacrifiés à l’égoïsme des puissants! £ Si l'Entente acceptait de traiter avec Sofia sur ifne base qui lésât la Serbie et les autres intéressés balkaniques, elle perdrait pour toujours’ la confiance et Testime du peuple serbe qui: dans son indicible malheur a mis en elle.tous ses espoirs. Il est des désillusions qui isomt des -calais+ traphes!.… Certes le peuple serbe préférerait supporter encure des années d’esclavage que de souffrir jamais l'atteinte que porterait à son honneur national une paix de marchandage avec la rapace Bulgarie; car ce peuple croît à une justice divine dont les Alliés incarnent pour lui la réalisation tangible, IL ne \sauraït accepter d'aveir versé lant de sang pour que le fourbe agresseur $e retire de l'arène en le dépouillant de son bien, L'Entente a garanti l'intégrité territoriale de la Serbie, de la Grèce et de ia Roumanie, Elle fera henneur à ses engagements, c'est certain. Mais il faut exiger le retour à la patrie serbe des districts de Trn ét de Vidin qui sunt demeurés serbes, malgré l'occupation bulgare,

On devra pas non plus perdre de vue que, déjà en, 1918. la Bulgarie avait réalisé bien au-delà de sa fameuse « unité nationale »: un simple coup d'œil sur une bonne carte éthnographique suffit à Je prouver et les destructions opérées par l'armée bulgare au cours ‘de sa récente retraite enlèveront leurs derniers doutes à ceux qui croyaient gnCcore au bulgarisme de la Macédoine, (1)

I serait immoral que la paix fut faite aux dépens des fidèles pour sisfaire les appétits des fétons. Ce serait adopler la théorie germanique et faire de cette guerre une lutte d'intérêts matériels. L'Entente ne saurait renier le plus beau des principes inscrits sur ses étendards, le « droit des peuples de disposer librement de leur sort ». Mais, de même que pour l'AlsaceLorraine, l'ennemi a décimé à tel point Jes populations autochtones de. Vieille-Serbie et de Macédoine que le résultat d’un. plébiscite (que les Serbes réclament d’ailleurs serait illusoire.

ler octobre 1918. s Dr Victor KUHNE.

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Nous publions avec le plus grand plaisir cet artiéle de M. Kuhne, dont la compétence dans les affaires balkaniques:l'autorise à formuler des jugements aussi sévères sur les Bulgares et leurs procédés. Nous compreénons l'inquiétude de notre honorable ami et collaborateur mais nous ne la partageons pas entièrement. Notre point de vue dans la question bulgare, nous FPexpose-

rons prochainement. N.d.lr.

eq

L'Amérique et les relations italo-serbes

Parlant de l'Italie et des rapparts italoserbes dans l« Epoca» du ter octobre: M. Gcorg Herron a fait les constatations suivantes:

« Les sentiments de l'Amérique pour l'Italie sont ceux de la plus chaude sYmpathie et de l’appui le plus décisif de ses aSpirations, Cette sympathie a encore aus mienté après le Congrès de Rome, À cette cocasion, l'Italie avait clairement démontré quel appui elle entend donner aux peuples qui veulent se libérer de l’Autriche. Le Congrès de Rom& marque une grande date dans votre histoire et c’est depuis ce jrur là qu’en Amérique aussi on à une COnCeption plus exacte de la politique italienne. Parce que, je vous avoue franchement. il y avait auparavant chez nous une certaine méfiance. elle était dûe g'une part à Ja propagande insidieuse venant de la finance internationale, des agences liées au Vatican et des apôtres du germanismè,

D'autre part, cette méfiance se justifiait par le manque initial de sympathies chiez les Italiens par rapport aux revendications yougoslaves, Car il faut vous dire, en Amérique la cause serbe a trouvé des amis dévoués et convaincus, Mais aussi du point de vue de l'intérêt propre italien, c'était une erreur de ne pas embrasser immédiatement la cause de la Serbie et de da Yougoslavie dès le commencement de la guerre, Sans les Yaugoslaves. sans les Serbes. l'ennemi le plus vicieux, le plus traître: la Bulgarie, s'installerait sur lAdriatique, la Bulgarie qui espérait absorber 1a Serbie et l’Atbanie et disputer à l'Italie la domimiuation dans l'Adriatique... Aujourd’hui,

1 V. notre brochure : La Macédoine. Préten-

lions bulgares.

-maines, avec les peuples qui

l'Italie a une tâche historique et une mission divine. Toute l’histaire-passée de l’Ita. lie depuis Je jour de Virgile jusqu'à ceux de Mazzini, l'indique comme libératrice et leader du peuple du sud-est européen, C’est sa mission grande et sainte d'aider chacun de ces peuples luttant pour la liberté après des siècles d'esclavage et d'oppression, L'Italie doit naturellement comp'éter son unité-nationale et s'assurer Sur 64 propre mer; mais l'achèvement de l'unité nationale nest pas la fins c’est seulement le moyen pour arriver à ün but plus vaste et plus grand. »

Ce but, M. Herron ke voit dans les relations les plus intimes dans tous les doseront définitivement affranchis de toute oppression étrangère,

Herr v. Hussarek et la Bosnie-Herzégovine

Nous sommes obligés de revenir encore une fois sur le passage du aisccurs de Herr v. Hussarek concernant la Bosnie. Herr v. Hussarek recannañ : que l'Autriche agissait vin Bosnje-Flerzégovine mandatario none, rusqu'en 1908, at voici com nent il explique la position ultérieurc de ce pays par rapport à la Monarchie: +

« Lies : événements connus Au commencement derce siècle conduisirent à la soi-disant annexion, La Bosnie Herzégovine mw devint cependant ni une partie de l'Autriche, ni une partie de le Hongrie, wi un pays de l'Empira proprement dit, parce que la forme dualiste de l'Etat s'opposait à une tellé construction. Néanmiïns, la BosnieHerzégovine est devenue, par suite de l'annexion, pere intégrante et inSéparable de l'Autriche. Hongrie, tout en reslant au point de vue du droit public, un corps neutre indéfunis. sable.» <

Le compte rendu sur da séance du Parlement autrichien, dans Jaquelle ce discours fut prononcé (Voir la « Neuo Freie Presse » du Ler octobre, édition du soir) mentionne que les considérations juridiques du Herr Hussarek furent accompagnées par des fmierruplions venant des bancs des députés slaves. Or, pour montrer la fragilité de cette théorie absurde du : corps neutre indéfinissable » nous voulons citer ce que les représentants de la Brosnie-Herzégovine pensent de leur patrie. Dans un mémoire présenté à Tisza, lors de son voyage à Sarajevo et signé par de nombreux pcsonnages politiques de Bosnie. Herzégovine, toute idée d'une réunion quelconque de ces pays à la Hongrie est repoussée avec la dernière énergie. D'après le journal croate « Les Novesli» de Zagrcb (numéro du 25 septembre), lo mémoire én question, parle en premier lieu des persécutions des Serbes pendant la guerre; ül cite des cas concrets de mBuvais traitements infligés à des innocents. Il énumère ensuite les cas de réquisitions injustes, proteste contre l'étai anticonstitutionnel du pays et expose la demande politique suivante dés gignalaires : se basant sur l'affirmation que les Serbes, Croates el Slovènes sont un seul peuple, les pays dans lesquels ils! vi vent doivent être réunis em un Etat indépendant, la Yougoslavie. Ce mémiorandum na discute pas 51 cette union, se fera dans le cadre de Ja Monarchie des Habsbourg où hors d'elle.

C'est clair pour tout le mionde sauf pour Jess ministres autrichiens !

Bulgarie

La politique bulgare condamnée par les Yougoslaves.

he «Jug», d'Ossiek, a puà la nouvelle de la déla poli-

L'organc yougoslave blié le 20 septembre, € bâcle bulgare, un article instructif sur tique antislave de la Bulgarie :

« Lorsque les armées allemande et autrichienne, en actobru 1915, attaquènent avec la plus grande violence Ja Serbie et lorsqu'elles y pénttrèrent, les Bulgares se lancèrent contre elle de l'est et après la retraite de l'armée serbe prirent, avec les Allemands et l'Autriche, toute la rive droite du Vardar, avec Skcplje, Kumanovo, Stip; Prilep, Bitoly et les autres villes de la Macédoine serbe d'alors. Les Bulgares se trouvent donc depuis déjà trois années entières dans celte région serbe. Hs se sont très bien installés là-bas ë&t ont tout « bulgarisé ». Leurs historiens ont écrit dé gros livres comme où Nich, Zayetdhar, [Nemotin, etc, Sont Bulgares et ont invoqué | stipulation du traité de San Stefano de 18%. Nous n'osons pas exposer jen le système Sa glant des Bulgares dans leur manière de créSoudre» le problème nationaf bulgare, car nous avons devant nous le crayon rouge de la cenr suré qui ne permet pas qu'on écrivé sur la Bulgarie, mais nous altirons J'attention. sur les articles du publciste et député allemand Wendel, qui s'est élevé énergiquemkent contre les ‘méfaits bulgares et la bulgarisation par la violence des Serbes impuissants qui ‘étaient abandonnés à teur merci, mous rappelons fe discours de Hrvoy dans le Samor croate, lequel a dévoilé toutes les horreurs et les méfaits bulgares en Serbie.

Le discours du député du pari Starteheviteh Hivoy, à eu un& influencé énorme. La presse auropéenno entière l'a publié, cet le ministre des Aflaires étrangères à Vienne a fait bien difficultés aw ban Mihalovitch. Immédiatement après ce discours, un membre de la Jégation de Bulgare à Vienne est venu à Zagreb et 3 cherché à entrer en contact avec certains poli tidiens crontes, mais il a été repoussé partout a trouvé Ja porte fermée partout. à

Cémme nous le lisons dans les journaux tchèr ques, ces mêmes Bulgares, adeptes convaincu de, la Mitteleuropa, de Neumann, qui exposaiér scientifiquement la thèse qu'ils ne pont pas Slaves, ont envoyé leurs émissaires même dé Prague après le second ‘insuocès allemand la Marne. Mais là-bas ausse ils furent repo v et reçurent une telle Jecon qu'ils ne l'oublier" Certainement jamais, » ?