La terreur à Paris
UN COUP DE BALAI 289
porte du club des Jacobins la petite troupe est devenue une forte colonne assiégcarte.
Les Jacobins, voyant arriver tout ce monde, se dépèchent de requérir la force armés. La force armée arrive, mais entendant les cris de « Vive la République ! Vive la Convention ! » que crient les assiégants, elle reste simple spectatrice.
Le président, d'un geste solennel ct emphaltique comme il convient à des comédiens, se couvre du bonnet rouge en signe du danger où se trouve la patrie menacée. Le silence règne dans l’assemblée. Mais il arrive une chose qui stupéfie les Jacobins. Le bonnet rouge du président n'en impose plus et les assiégants faisant rage ébranient la porte à coups redoublés, cassant les croisées à coup de pierres.
La situation devient grave. Les plus braves parmi les Jacobins essaient de faire une sortie et finissent même par repousser les assaillants. On entend de vigoureux coups de canne au milieu des cris:
«A nous, muscadins ! à nous Jacobins ! » on peut dire que le sort de la France ct peut ètre de l’Europe va se décider à cette porte.
À ce moment la scène devient amusante :
« Pendant que les Jacobins et les muscadins sont aux mains, à la principale porte de la salle, dit encore Beaulieu, les femmes connues sous la dénomination de 7rico-
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