La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans
LES VENTES MOBILIÈRES 299
Aux Pénitents de Belleville, une certaine quantité de draps, serviettes, nappes, ete. ;
A Notre-Dame de Nazareth, unorguesans soufflet ;
Aux Jacobins de la rue Saint-Honoré, deux grandes grilles et une croix;
Aux Capucins de la chaussée d’Antin, de la literie, de la batterie de cuisine, des ustensiles de jardin, des burettes, une exposition de Saint-Sacrement f.
Tous objets sans grande valeur, et dont la vente ne put être que d’un maigre produit!
À Lyon, les communautés n'étaient guère plus riches, car, en 1791, le mobilier du claustral des Jacobins se vendit 455 livres; celui des Génovéfains 988 ; ceux des Feuillants, des Grands Augustins, des Cordeliers Saint-Bonaventure, 1.963, 2.175, 2.625 livres, etc.; les effets de la communauté des maîtres marchands-fabricants de bas de soie et des passementiers firent 963 livres; ceux des horlogers, charpentiers, chandeliers, et autres, 8.173 livres, etc. ?,
Dans les ventes de Dijon en 1793, le mobilier des Carmélites figura pour 1.519 livres, celui des Lazaristes pour 1.020; de l’Oratoire pour 66 ; des Visitandines pour 310. « Les coffres et bâtons des
1. Journal de la vente des biens nationaux, passim.
2.8. Charléty, Documents relatifs à la vente des biens nationaux dans le Rhône, p. 513.