La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

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corporations supprimées » produisirent r.035 livres, les Boiseries des « ci-devant Palais et Chambre des comptes », 958 1.

Plus tard, en lan V, à Semur, avec le mobilier de toutes les communautés du district, on fit à peine 8.653 livres payables en assignats.

Dans la Côte-d'Or, le mobilier de Citeaux seul trancha sur la modicité des biens des communautés. Aux inventaires de 1700, on avait enregistré, outre les objets d’art dont nous avons parlé : la bibliothèque comprenant près de 10.000 volumes, la literie composée de 163 lits, des mobiliers importants de ferme, etc. Les caves de Gilly et de Vougeot renfermaient 54 pièces de vin de dimes, et 89 pièces de vin du clos Vougeot, de Richebourg, etc. La première vente en janvier 1791 produisit 49.876 livres; une autre, faite quatre mois après, en 2.978 articles, 80.400 livres. Les bœufs s’y vendirent 300, et même 330 livres, la paire ; les vaches 50, 60 et 72 livres l’unité, les chevaux furent payés 200 et jusqu’à 260 livres ?.

Le mobilier de la Liste civile était lui aussi compris dans la proscription. Quel parti en a-t-on tiré? Le rapport adressé, le 6 nivôse an IV, au Directoire exécutif nous le fera-t-il connaître 3 ?

1. Archives départementales de la Côte-d'Or, Q. 614. 2. Archives départementales de la Côte-d'Or, Q. 756 et 757. 3. Archives nationales, A. F. III, 114.