La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

ET LES VENTES DE CRÉANCES 263

glisse légèrement sur « les pertes et dégâts » dus en grande partie à la négligence des fonctionnaires préposés à la garde de ces mobiliers, et ne fournit aucune conclusion sérieuse sur le résultat pécuniaire des ventes, pourtant intéressant à connaître.

A cette époque, c’est-à-dire en l'an IV, on consentait à l’amiable des ventes importantes. Ainsi on vendit, en pluviôse, au citoyen Worms, un lot de perles provenant de la liste civile. Le prix de 65.839 livres, qui avait été déterminé par l’expertise des joailliers de la Monnaie, d’après le cours de 1789, avait été stipulé payable comptant en numéraire ou en lingots d’ort.

1. Archives nationales, A. F. III, 114. Lettre du ministre des Finances du 4 pluv. an IV, au Directoire exécutif.