La vente des biens nationaux pendant la Révolution française : étude législative, économique et sociale : ouvrage accompagné de deux plans

UT

C’est dans ces conditions, et sous la poussée d’un sentiment politique plutôt que dans un intérêt financier, comme nous venons de le dire, que les municipalités répondirent à l’appel de l'Assemblée. Leurs soumissions affluèrent, apportant des propositions d’acquisitions pour des sommes importantes. Pour prouver le mouvement qui s’établit dans ce sens, donnons la liste des ventes consenties par l’Assemblée aux municipalités pendant un mois, — le mois de novembre 1790:

Chartres... The re 3.615.087 liv. Chäteaudhn. 2.0... 623.864 » Corbeil... RC ETC 184,646 » Éfampes. 2-0. 0e 113.930 » Norville, près Corbeil... .... 57.200 » Ormoy (Seine-et-Oise)......... 948 » ORAN es... 1.727.868 » BARS eme -erere 5.297.923 : » BOND eee see 494,495 » Maizé-Eyon.,........... eee 105.704 » FO RERREE En N. —.. 12.220.986 liv.

L'exemple donné par les villes fut promptement