Lazare Carnot d'après un témoin de sa vie et des documents nouveaux

131

cette épigraphe sur le titre : Dans la Défense des Places fortes, la valeur et l'industrie ne suffisent point l'une sans l'auire ; mais elles peuvent tout, étant réunies.

La première édition fut publiée par l'Imprimerie impériale et distribuée par Napoléon. Une deuxième parut en 1810 en 1 vol. in-12 de 528 pages, à Paris, chez Courcier, imprimeur-libraire pour les mathématiques, quai des Augustins, 57. Une troisième en 1811.

En 1812, une quatrième édition est publiée dans le format in-4° avec 616 pages et 11 planches gravées, représentant les diverses opérations du siège d’une place, les systèmes de Vauban et de Cormontaigne, la disposition des feux verticaux, la fortification bastionnée à retours offensifs, le profil de l'application des retours offensifs, leur application à l’hexagone bastionné, la fortification pour les sites aquatiques, la fortification pour les sites montueux, les changements proposés pour les anciennes fortifications. Au début de la préface de cette troisième édition, Carnot dit : « Une troisième édition de cet ouvrage sur la défense des places étant devenue nécessaire, je me suis efforcé de la rendre plus digne de son important objet; et j'ai fait un sraité suivi, de ce qui ne fut d’abord qu'un ouvrage de circonstance. » De plus, cette édition est augmentée d’un premier Mémoire additionnel contenant des réflexions sur les améliorations dont l’art défensif est susceptible, par une disposition plus avantageuse des pièces qui composent le système général de la fortification, et un second Mémoire additionnel contenant divers détails relatifs à la construction, l'attaque et la défense des places.

Il est publié successivement une cinquième édition au début de 1814, une sixième édition à la fin de 1814 à SaintPétersbourg (en français) et une septième édition en 1823 avec un nouveau Mémoire sur la fortification primitive, composé à Magdebourg.

En 1812, l'ouvrage avait été traduit en anglais par le