Le drame serbe : octobre 1915 - mars 1916
II AVANT-PROPOS
constances me mirent en contact. Parmi eux, certains plus particulièrement évoquent en moi les points culminants du grand drame : le colonel Tersitch, commandant de la division de Schoumadia et depuis ministre de la Guerre ; le colonel Boyovitch, le défenseur de Katchanik ; le colonel Vassitch, le héros de Monastir ; le major Dioukitch, qui commandait sur l’île des Tziganes.
Plus tard, à Salonique, ce fut pour moi le bienveillant accueil du général Sarrail et de son entourage, le capitaine Mathieu, les lieutenants Bouette, Frappa et Bokanowski, le secrétaire d'état-major Grunebaum-Ballin. Je ne saurais mentionner l'étape de Corfou sans citer le général de Mondésir et les officiers de la mission chargée du ravitaillement de l’armée serbe, Que Monseigneur Bollo, aumônier du Waldeck-Rousseau et le saint Vincent de Paul de l'ile de Vido veuille bien trouverici, l’expression de tout mon respect.
Aux heures les plus critiques de la retraite, je rencontrai aide et réconfort auprès du commandant Picot et de ses mathurins, auprès de l’escadrille du commandant Vitrat, auprès de tous les médecins de la mission sanitaire