Le Général Moreau (1763-1813)

er

du chef auguste de la maison de France et des cabinets les plus prépondérants. Il en résulte: 10 Que ces deux généraux, loin d'avoir eu la pensée de trahir les intérêts de leur patrie, n’ont jamais eu d'autre intention que de mettre un terme aux déchirements et aux calamités de la France, par le rétablissement de la Monarchie, sous l'égide de la paix générale, et de l'exercice des libertés publiques consacrées dans une charte volontairement consentie ; que, par conséquent, si leurs vues avaient pu être accomplies, soit en 1795 ou en 1797, soit en 1799 ou en 1804, soit en 1813, la France... eût conservé, au retour de son roi, ses limites naturelles... — Quand je dis et j'affirme que ces deux généraux (Pichegru et Moreau) embrassèrent successivement les négociations que j'étais chargé de diriger au nom du prince de Condé et de S. M. Louis XVIII, je ne prétends pas qu'on me croie sur parole. Mais je déclare que non seulement j'ai vu et entendu par moi-même, mais que j'ai recueilli de la bouche des princes, de leurs agents et des ministres du roi