Le Monténégro contemporain : ouvrage orné d'une carte et de dix gravures

INTRODUCTION HISTORIQUE. 53

avec la Turquie, et que les Serbes, sous Kara George et Milan Obrenovitj, reprirent les armes, Pierre I*,. pressé

ar Kara George, qui lui donnait rendez-vous sur la Tara, à Je ciel favorisait leur entreprise, envoya ses gens sur les . fins, du côté de la Planénitsa et de Nicksitch, ainsi que sn l'Albanie. Mais aucune nouvelle n’arrivant du côté de Ja Serbie, on cessä dès la fin de l’été toutes ces opérations militaires; du reste, la famine qui régna l'année suivante (1810) dans la Montagne-Noire, ne permit plus de songer à autre chose qu'aux malheurs du pays. mn |

Bientôt après (1811), Milan Obrenovitj mourait, et Kara George, forcé d'abandonner de nouveau aux Tures son

ays à peine délivré, était obligé de fuir en Autriche (septembre 1813).

Aux désasires de l’armée française en Russie, avait succédé la Sainte-Alliance. Le tsar ayant juré de débarrasser l'Europe de son despote, le vladika crut l’occasion favorable pour correspondre aux désirs de l'amiral anglais William Host, qui, depuis longtemps, le sollicitait de reprendre la lutte contre les Français dans les Bouches de Cattaro. Le 9 septembre 1813, il partit en conséquence de Tsettinjé pour aller mettre le siége devant Budua, où il entra le 11, donnant le signal de la révolle contre l'étranger à tout le pays voisin. De son côté, le gouverneur civil, Vouko Radonitj, s'était dirigé, le 10, vers Cattaro, et ayant attiré, par une feinte habile, la garnison de la Trinita hors des murs, il la cerna et lui fit éprouver des pertes sanglantes. Le lendemain, les Français abandonnèrent la forteresse qu’ils avaient minée et qui sauta quelques instants après leur départ.

Le 15, les Monténégrins, réunis aux gens des côtes, enlevèrent la batterie française de Vérigné, malgré les feux croisés qui la défendaient; le 18, ils s'emparèrent de la batterie de Rossé, et, le 21, ils vinrent, sous les ordres de Savo Plamenats, mettre le siége devant Châteauneuf et le fort Spagnuolo, en même temps qu'ils coupaient les « munications avec Raguse, |

Le 1* octobre une division de l’escadre sous le comman; x de Fete HE

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