Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
126 HYMNES
De prolonger leur règne, ils perdent l’espérance , Renonçant aux honneurs qu'ils ont trop attendus ; Jls s’arment à leur tour: l'Angleterre et la France Tiennent , de l'univers, les regards suspendus.
La Frañcé est généréuse ; aux éclats du tonnerre , Elle offre , avec courage , uu front calme et serein: Elle aime le grand jour ; la perfide Angleterre Porte ses coups dans ombre , et retire la main.
Vingt rois , qu’elle soudoie ; épousant sa querelle, Vendent leur sang, leur gloire au che Lévpard : Ils croyoient la défendre , ils sont vaincus pour elle, Et l’étendard français flotte de toute part.
Le voyez-vous planté d’une main aguerrie, Sur les monts d'Annibal étaler sés couleurs ? Le roi Sarde en frémit ;et, dans Alexandrie Il court cacher sa honte et dévorer ses pleurs.
La victoire nous suit aux bords de la Moselle; Sur les rives du Rhin elle nous suit encor: Des fiers républicains rien n’arrête le zèle ; Et le fer , en tout temps, a triomphé de lor.
La superstition , qui te rendit esclave, Sur tes foibles esprits règnera donc toujours ! Peuple de l'Ibérie , et Loi, peuple Batave ! Voyez luire tous deux Vaurore des beaux jours.
Le Français , du bonheur vous apporte le gage; Vient-il vous subjnguer ? non, mais vous affranchir. Voulez-vous voir cesser votre double esclavage ? Devant la loi qu'il aime il est temps de fléchir.