Le progrès des arts dans la République : poème : précédé d'un discours sur le même sujet : suivi d'un autre poème intitulé Dieu et les Saints; de quelques vers sur les victoires de Buonaparté; des Doléances du Pape et de nouveaux Hymnes civiques
CIVIQUES. 129
Pour te saisir’, avec transport Des sens il poursuit les délices, La volupté, sœur de la mort, Le condamne à mille supplices.
L’âge vient : la soif des honneurs Le pousse vers le rang suprême , Débarrassé de gouverneurs ,
Il cherche à gouverner lui-même.
Y parvient-il ? rassasié De pouvoir , d’encens et d’hommages, Le malheureux ! qu’il fait pitié ! {1 n’embrasse que des nuages.
Peut-être il sera plus heureux Dans le tombeau prêt à descendre; C’est l’or seul qui tente ses vœux, De cet or le vois-tu dépendre ?
Le vois-tu courbé par leffroi, Pâlir sur sa vaine richesse ? L'homme a beau courir après toi, O bonheur ! tu le fuis sans cesse.
Parmi cent mouvemens divers, Il ne peut trouver d'équilibre , Lüibre, il veut rentrer dans les fers, Esclave , il veut devenir libre.
Le ciel qui fait tout pour le bien T’assigna pourtant un asyle, Es-tu terrestre ? Aërien ?
Es-tu dans les champs ? à la ville ? I